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18/03/2020

Le secret de Khrisnamurti

Au cours d'une allocution qu'il donna vers la fin de sa vie, Krishsnamurti, surprit son audience en demandant :


« Voulez-vous connaître mon secret ? »
Tous les gens présents dressèrent l'oreille.
Certaines personnes venaient l'écouter depuis 20 ou 30 ans et n'arrivaient toujours pas à saisir l’essence de ses enseignements.
Enfin, après toutes ces années, le maître daignait leur donner la clé de la compréhension !

« Mon secret, dit-il, c’est que je ne me préoccupe pas de ce qui arrive. » …

La plus grande partie de son audience fut encore plus perplexe qu’auparavant.
 
Cependant, les implications de cette affirmation toute simple vont loin.
Quand je ne me préoccupe pas de ce qui arrive, qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que, intérieurement, je suis en harmonie avec ce qui arrive.
« Ce qui arrive », bien entendu, renvoie à la qualité de ce moment, qui est toujours déjà tel qui l’est.
Cette expression renvoie au contenu, à la forme que ce moment – l’unique moment à exister – prend.
Etre en harmonie avec « ce qui est », c’est être en lien sans résistance intérieure avec ce qui se produit.
Cela veut dire laisser l’événement être ce qu’il est sans l’étiqueter mentalement comme étant bon ou mauvais.
 
Cela veut-il dire que vous ne pouvez plus passer à l’action pour amener les changements à votre vie ?
Au contraire !
Quand vos actes sont fondamentalement et intérieurement liés au moment présent, ils sont sustentés par l’intelligence de la vie.
 
 
E.Tolle
A propos de Krishnamurti
Nouvelle Terre
Chap.7, p. 168.
Ed. Ariane.
 

17/03/2020

L'ennui selon Krishnamurti

KRISHNAMURTI :
 
Si vous n'avez rien à faire, si vous êtes plongé dans un morne ennui, pourquoi ne pas vous ennuyer ? Pourquoi ne pas être cela ? Si vous êtes dans cet état, soyez cet état. N'essayez pas d'en sortir, parce que votre apathie a une importance et une signification immenses, si vous la comprenez, si vous la vivez. Mais si vous dites : « je m'ennuie, donc je vais m'occuper à quelque chose » vous ne faites qu'essayer de fuir votre ennui et comme la plupart des occupations sont des évasions, vous êtes socialement plus nuisible ainsi qu'autrement. Le désordre est bien plus grand lorsque vous vous évadez de vous-même que lorsque vous êtes ce que vous êtes et le demeurez. La difficulté est de le demeurer, non de s'enfuir ; et comme la plupart de nos actes sont des fuites, il vous est extrêmement difficile de vous arrêter et de faire face à votre situation. Tant mieux donc, si vous vous ennuyez au maximum.
 
Source : « La première et dernière liberté »
 

15/03/2020

Sri Nisargadatta Maharaj

Pour faire connaissance

avec le témoignage de l'un des plus grands sages de notre temps

 

http://maharajnisargadatta.blogspot.fr/

 

Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. 
Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour.
Et entre les deux ma vie s'écoule...
 
«Limitez vos intérêts et activités à ce qui est nécessaire concernant les plus élémentaires besoins pour vous et vos dépendants. Économisez vos énergies et votre temps pour briser le mur que votre mental a érigé autour de vous. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas.»

Vivez quand il est encore temps !

Vivez quand il est encore temps

Il y a des gens qui oublient de vivre, qui n'osent pas vivre parce qu'ils ont peur du jugement des autres, qui ne savent pas décider et qui remettent toujours à plus tard... Et la vie passe, les cheveux se raréfient ou blanchissent, et la vie passe et les rapproche inexorablement de l'instant où ils devront rendre des comptes surtout à eux-mêmes, au moment de la mort qui arrive pour tous, et ce jour-là, ils verront défiler leur vie.

Qu'ai-je fait, qu'ai-je accompli, ils se souviendront des émotions vécues puis ce sera le dernier instant.

Pour certains ce sera très bientôt, pour d'autres ce sera plus tard, et pour d'autres encore ce sera rapide, imprévu... Mais dans tous les cas, la mort arrivera, car la vie passe, quelle que soit la façon dont on la vit. Elle nous conduit tous au jour du jugement final, qu'on devra poser sur nous-mêmes et que les autres poseront sur nous.

Ces gens qui oublient de vivre quand il est encore temps, ont pourtant rêvé... qu'ils voulaient changer le monde, devenir riches, vivre le grand amour et de folles aventures sexuelles... mais ils n'ont pas osé vivre leurs rêves. Puis avec l'âge, à force de couper leurs cheveux, ils ont coupé leurs idées, leur sexualité a ralenti et ils sont entrés tout doucement dans la vieillesse de l'esprit. Ils deviennent alors hostiles à toutes les nouvelles idées, à tous ceux qui osent jouir de la vie, ils deviennent intolérants, aigris.

De temps à autre, ils se regardent dans le miroir: «Que suis-je devenu, qu'ai-je fait de mes rêves, j'étais révolutionnaire, je portais les cheveux longs et des chemises à fleurs» et leur miroir implacablement leur renvoie: « Te voilà vieux, tu es rentré dans le rang, tu t'es normalisé».

Et l'angoisse les prend d'être vieux mais en réalité ils ne sont pas plus vieux maintenant qu'il y a 20 ans, parce qu'ils étaient déjà vieux à 25 ans.

Certes pendant quelques mois ou quelques semaines ils ont été jeunes, ils voulaient changer le monde, et puis ils sont rentrés dans le rang et ils ont été vieux aussitôt. A 50, 60 ans, ils sont toujours vieux, pas plus, pas moins qu'avant. Il est très difficile de changer quand on a cessé de vivre depuis si longtemps, parce que les neurones prennent une certaine position, les connexions se sont organisées puis durcies à force de répétitions. C'est comme un arbre qui aurait pris un mauvais pli, il sera impossible qu'il se déploie sans casser. On ne pourra jamais faire un grand arbre d'un bonsaï, parce qu'il est rabougri.

Ces gens dont l'esprit est vieux sont pareils au bonsaï, ils sont rabougris et lorsqu'ils regardent les jeunes de 30, 40, 50 ans et plus, qui sont épanouis, qui continuent à vivre leurs rêves de hippies, de révolutionnaires, de jouisseurs, et qui ont su pousser en croquant la vie à belles dents, ils sont évidemment dérangés par ces quelques-uns, qui sont comme de grands arbres dont la tête touche le ciel et les pieds bien ancrés en terre, qui répandent le parfum de leurs fruits, leurs fleurs, afin d'enchanter la planète... et cela les rend envieux.

Nous avons un capital temps, ne le gaspillons pas. Chaque minute de notre vie est précieuse, notre temps est compté sur cette planète. Chaque seconde qui s'écoule dans notre cerveau est comme un nectar dont il ne faut pas perdre une seule goutte, car chaque minute qui passe, chaque instant qui s'envole ne pourra plus être revécu.

 

https://www.formation-reiki.info/index.php/2009-12-18-07-...

 

Ivan Illich un penseur à connaître

 

"Ivan Illich pour une ascèse volontaire et conviviale"

Un titre d'un essai du philosophe Thierry Paquot (avril 2019) sur Ivan Illich, qu'il a bien connu de son vivant.

Le grand penseur de la « contre-productivité » et de la « convivialité » fait enfin son entrée dans la collection des « précurseurs de la décroissance » ! L'un des penseurs les plus originaux du XXe siècle est ici présenté par un spécialiste et un proche. Illich a montré très clairement dès les années 1970 pour quelles raisons sociales et écologiques notre modèle de « développement » ne pourrait jamais être « durable ».

Un article de Marianne (11-04-2019):

"Pour Ivan Illich, il faut rompre avec la croissance imposée par le productivisme"

 

Extrait de: Ivan Illich. « Une société sans école. »

 « Le démantèlement de l’institution scolaire passe par la promulgation de lois interdisant toute discrimination à l’entrée des centres d’études liée au fait que le candidat n’aurait pas suivi préalablement quelque programme d’enseignement obligatoire. Certes, cette garantie légale n’exclurait pas la possibilité de périodes d’essai lorsqu’il s’agirait de remplir telle fonction ou tel emploi spécifique. Elle devrait, par contre, supprimer l’avantage absurde dont bénéficie celui qui justifie d’« études » exigeant une part trop importante des ressources publiques ou, pis encore, qui se pare d’un diplôme qui n’a aucun rapport avec une qualification précise ou un emploi quelconque. Il faut protéger le citoyen contre l’impossibilité éventuelle de trouver du travail par suite du jugement de l’école à son égard, et par là on pourrait le libérer de l’emprise psychologique de cette dernière. »

« Comme les éducateurs ne conçoivent pas l’enseignement sans le certificat de garantie, il s’ensuit que le système scolaire ne conduit pas à l’éducation et ne sert pas la justice sociale ; au cours de la scolarité, on confond l’instruction et le rôle que l’on jouera dans la société. Pourtant, apprendre ne signifie-t-il pas acquérir quelque compétence ou quelque savoir nouveau, tandis que la promotion sociale se fonde sur des opinions que d’autres se font de vous ? Ainsi, s’instruire dépend souvent de quelque instruction reçue, mais la sélection pour un rôle social, pour un emploi sur le marché du travail, dépend de plus en plus de la seule durée des « études ». »


20/01/2019

AH, LES GILETS JAUNES… EN VOILÀ, UNE DRÔLE DE RÉVOLTE !

Un article de Bernard Montaud qui met les pendules à l'heure.

Résumé : Le changement commence par soi-même !

"Voilà, tout le monde veut le changement mais personne ne veut se changer !

Or le changement ne peut pas venir d’un nouveau gouvernement, ne peut pas venir d’un nouveau système économique et financier ; il ne peut pas venir des autres… mais seulement de soi-même ! CAR C’EST CHACUN DE NOUS QUI DOIT CHANGER, SI NOUS VOULONS UN MONDE MEILLEUR, UN TOUT AUTRE MONDE, BIEN PLUS ÉQUITABLE ET PLUS JUSTE.

La révolte des gilets jaunes, c’est peut-être bien la révolte de la « paresse » quand chacun voudrait que le monde change sans que l’on ait à changer soi-même.

Une révolte de « faux culs », quand on veut un monde meilleur sans que l’on ait besoin d’être meilleur soi-même. Et personne ne se lève pour dire combien c’est impossible, combien c’est de la folie que de penser l’ordre du monde ainsi ! Tant que l’homme ne sera pas meilleur lui-même, toutes les conséquences de sa médiocrité continueront de se répandre sur toute la terre."

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez ci-dessous :

Article de Bernard Montaud : Une drôle de révolte

 

30/08/2018

Être WABI SABI

Dans la mouvance du ZEN

Le wabi-sabi est un concept esthétique japonais. Un principe de vie qui suggère de revenir à la simplicité

« Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques. » Il nous apprend que le wabi-sabi est « associé au bouddhisme zen et que l’on pourrait même l’appeler le “zen des choses”, écrit Leonard Koren.

Christopher A. Weidner, précise que « wabi-sabi signifie se consacrer à l’essentiel, être pleinement soi – rien de plus, rien de moins ».

Pour en savoir plus

http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-perso...

Un ouvrage de A. WEIDNER - Cliquez ici

Un ouvrage de Leonard Koren - Cliquez ici

Si vous êtes adepte des méthodes énergétiques (Reiki, Karuna, Lahochi et bien d'autres encore), vous pouvez vous faire initier à distance à Wabi Sabi Par Christophe Tissier en allant sur son site Un lieu de lumière.

Initiation énergétique à Wabi Sabi - Cliquez ici

 

 

 

 

30/12/2017

Syndrome de la réunionnite

Entendu dans la série Knigthfall

"Je ne suis plus un guerrier, je participe à des réunions. C’est une malédiction."

Un templier pressé d’aller reprendre la terre sainte.

http://streamzzz.online/tvshows/knightfall/

 

Pourquoi acceptons-nous toutes ces réunions inutiles ? 

 

22:04 Publié dans Impertinences | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réunnionite

29/12/2017

Des raisons de se réveiller le matin

"Pour se coucher satisfait, il faut se lever chaque matin déterminé."


GEORGE LORIMER

 

"Votre premier rituel de la journée est de loin le plus influent, car il a pour effet de déterminer votre état d’esprit et de donner le ton pour le restant de la journée."


EBEN PAGAN 

 

Extrait de: Hal ELROD : " Miracle Morning."

11:08 Publié dans Développement, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : but

22/12/2017

Lâcher prise

C’est comme si j’étais venu au monde contre mon plein gré

Il n’y avait pas de joie pour moi dans ce monde

Mais j’ai fait un choix

Je ne voulais pas être expulsé, sortir et entrer dans ce monde

Mais j’ai fait un choix

La sortie du paradis perdu

Être dans un monde empli de limitation

Quelque chose de moi avait dit oui, quand même

Suis-je trop rattaché à la part qui a dit non ?

Ne pas perdre espoir de nourrir mes besoins fondamentaux au point de vouloir mourir

Vivre la détente dans un mode aussi limité

Retrouver la souvenance du Oui

En acceptant la part du Non qui n’était pas entendu au départ

La part qui souffre apparaît au moment où je peux la rencontrer

Il m’a fallu des années pour accepter l’idée que je puisse être en sécurité

Des années de volonté à vouloir faire, trop faire, pour guérir

Il faut le digérer

Lâcher prise pour continuer

 

Texte de Erkin Jon