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29/06/2014

L’essence de l’Enseignement de Krishnamurti

L’essence de l’Enseignement de Krishnamurti

 

Rédigé par Krishnamurti lui-même en 1980 à la demande de sa biographe Mary Lutyens.

L’essence de l’enseignement de Krishnamurti se trouve dans sa déclaration de 1929, où il dit : « la Vérité est un pays sans chemin ». Nulle organisation, croyance, nul dogme, prêtre ou rituel, aucun savoir philosophique, aucune technique psychologique ne permet à l’homme de s’en approcher. Il doit la découvrir dans le miroir de la relation, par la compréhension du contenu de son propre esprit, par l’observation et non par l’analyse introspective ou la dissection mentale.

L’homme a édifié en lui une barrière de sécurité faite d’images - religieuses, politiques, personnelles. Elles prennent vie sous forme de symboles, d’idées et de croyances.

Le poids de ces images opprime la pensée de l’homme, ses relations, sa vie de tous les jours. Ces images sont les racines de nos problèmes, car elles séparent l’homme de l’homme. Sa perception de la vie est pétrie de concepts arrêtés d’avance. Le contenu de cette conscience est toute son existence. Ce contenu est commun à toute l’humanité.

Un individu est un nom, une forme et la culture superficielle qu’il assimile de la tradition et de son environnement. La nature unique de l’homme ne réside pas dans cet aspect superficiel, mais dans une liberté totale à l’égard du contenu de sa conscience, laquelle est commune à tous les êtres humains. Il n’est donc pas un individu.

La liberté n’est pas une réaction; la liberté n’est pas un choix. C’est la prétention de l’homme de se croire libre parce qu’il a le choix. La liberté est pure observation, non dirigée, sans crainte de punition, sans désir de récompense. La liberté n’a pas de motif; la liberté n’est pas au bout de l’évolution de l’homme, mais se tient dans le premier pas de son existence. Par l’observation, on commence à découvrir le manque de liberté. La liberté se révèle dans l’attention vigilante et sans choix que l’on porte à son existence quotidienne et à ses activités.

La pensée est temps. La pensée est née de l’expérience et du savoir, qui sont inséparables du temps et du passé. Le temps est l’ennemi psychologique de l’homme. Notre action s’appuyant sur le savoir, et donc sur le temps, l’homme est en permanence l’esclave du passé. La pensée étant toujours limitée, nous vivons constamment dans l’effort et le conflit. Il n’y a pas d’évolution psychologique.

Si l’homme perçoit le mouvement de ses propres pensées, il verra la scission entre le penseur et la pensée, l’observateur et l’observé, l’expérimentateur et l’expérience.

Il découvrira que cette scission est une illusion. Alors ne demeure que la pure observation qui est vision directe, sans aucune ombre de passé ou de temps. Cette vision pénétrante et intemporelle produit une transformation radicale et profonde dans l’esprit.

La négation totale est l’essence du réel. Quand il y a négation de toutes les choses que la pensée a produites psychologiquement, alors seulement est l’amour, qui est compassion et intelligence.

Copyright ©1980 Krishnamurti Foundation Trust Ltd

http://www.jkrishnamurti.org/fr/about-krishnamurti/the-core-of-the-teachings.php 

Allez voir

Il était une fois une petite fille qui
vivait dans une maison sur les
contreforts d'une vallée.

à chaque fois qu'elle sortait de chez
elle, cette petite fille regardait une
maison de l'autre côté de la vallée.
Que cette maison était belle, et son
jardin aussi. Ses volets verts
dessinaient un visage et sa petite
cheminée lui donnait un air adorable.
C'était la maison dans laquelle elle
rêvait de vivre.

Un jour elle n'y tint plus. Elle
profita que ses parents lui avaient
confié la tâche d'aller acheter du pain
dans le fonds la vallée et poussa un
peu plus loin...

Elle continua son chemin et traversa la
vallée pour aller vers la si jolie
maison, la voir de plus près

Elle arriva à la maison et dût
traverser un jardin rempli de ronces et
d'orties. Ah non, le jardin n'était pas
si bien ! Puis après avoir évité des
embûches, elle arriva près d'un t'as de
briques.

Elle leva les yeux et vit que la petite
cheminée était petite car elle était
tombée. Et les volets ! La peinture
était écaillée. Les vitres étaient
sales.

Heureusement que cette maison avait une
jolie vue sur l'autre côté de la
vallée.

Elle regarda cette belle maison de
l'autre côté de la vallée, oui celle
là, si jolie et si mignonne.

Il lui fallut quelques secondes pour
réaliser que la plus belle maison de la
vallée, c'était en fait la sienne !

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Oui l'herbe est toujours plus verte
dans le pré d'à côté, tant qu'on n'y
est pas. Vous êtes vous pris à rêver de
choses que vous voyiez, sans vous
demander si ce que vous aviez déjà
n'était pas mieux ?

Dans cette histoire, c'est encore
l'idée que l'on se fait d'une chose, la
programmation qu'elle se fait elle même
qui trompe la petite fille. Elle a la
chance de se rendre compte de son
erreur. Mais combien de nous ne se
rendent compte de leur erreur que trop
tard ?


Combien de nous aussi ne se montrent pas
assez intéressés pour parcourir leur monde
et se rendre compte de choses évidentes,
pourvu qu'on les regarde sous un autre
angle?

La curiosité, l'intérêt sont des forces
vitales qui nous permettent de sortir
de nous même et de nous développer.



“La seule source du savoir est
l'expérience”

Albert Einstein