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02/10/2011

Pour réussir ! Quoi ? C'est légitime, non !

Recettes pour réussir n’importe quoi :

·         Déterminons le but que nous voulons atteindre ;

·         Fixons nous une date limite pour atteindre notre but ;

·         Ecrivons notre but ;

·         Planifions et organisons nos journées en fonction de notre but ;

·         Soyons prêts à payer le prix pour réussir ;

·         Passons à l’action véritable sans attendre le moment idéal qui ne viendra probablement jamais ;

·         Maintenons à leur paroxysme notre intérêt, notre motivation et notre enthousiasme pour notre but, Jusqu’à ce que celui-là soit atteint ;

·         Conservons notre confiance en notre réussite, malgré nos problèmes, nos erreurs et les critiques ;

·         Soyons déterminés à persévérer et à patienter ;

·         Mettons notre cœur dans tout ce que nous faisons.

 

 

11 vitamines pour réussir

·         Nous sommes et nous devenons ce que nous pensons  à longueur de journée ;

·         Il n’y a personne d’autre à changer ou à réformer que nous même ;

·         Maintenons constamment un but dans notre vie ;

·         Vivons intensément notre moment présent… seul moment dont nous disposons pour être heureux ;

·         Développons notre confiance en nous même et en notre réussite ;

·         La motivation et l’enthousiasme : clés de notre jeunesse, quel que soit notre âge ;

·         Chaque problème porte en lui la semence d’une plus grande possibilité de réussite et de bonheur ;

·         Soyons reconnaissant et prouvons le ! (vitamine aussi efficace pour les autres que pour nous même) ;

·         Aimons-nous nous même pour pouvoir aimer autrui, apprécier la vie et être heureux ;

·         Pardonnons-nous et pardonnons aux autres. Nous n’en seront que plus heureux ;

·         Rendons service de façon désintéressé sans rien attendre en retour, sans pour cela qu’on abuse de nous.

 

LA SOLUTION A TOUS NOS PROBLEMES SE TROUVE EN NOUS !

L'étincelle du destin

L'étincelle du destin

Ci-devant l'éternel
L'univers précieux nous renvoyait, l'un
Vers l'autre destin
Sans rien, apparemment, de commun
Jusqu'à la rencontre
Le verbe fit que deux étincelle du divin
Se mirent à partager le même festin
Le chemin étant tracé
A l'encontre, nul ne pouvait aller
Si bien fait, que
De Samarkand à Nijni
de la Loire à la Volga
Nul obstacle
Pas même un oracle
N'eut pu interférer
Ni ralentir ce qui devait s'accentuer

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trajet du matin à Moscou

Moscou le 07/06/2001

Nous allons le matin
Qu'il vente, qu'il neige
Ma foi nous sommes biens
Et devant le Grand Pierre,
Et devant le Grand Lénine,
Et devant le Grand Gagarine,
Qu'il pleuve, qu'il grêle,
Rien ne nous arrête!
Nous roulons pour l'école.
Les cheveux de Nora
Sont maintenant bien plus longs,
En cette fin de grande section.

à ma femme

Mon amour

Tout l'amour du monde

Ne saurait être meilleur

Que celui qui abonde au fin

Au fond de ton coeur

Il n'y a pas d'ailleurs

Juste ton présent

Qui me dit dans l'instant

De rester batailleur

Car, rien ni personne

Ne saurait me donner

Un autre jeu, une autre donne

En se laissant aimer

Tout l'amour du monde

Ne saurait être fidèle

Sur cette terre ronde

Et me donner des ailes

Lesquelles s'appuieraient

Sur des torrents d'émotions

Et comme toi renverseraient

Certitudes, peurs et commotions

Il n'y a pas d'autre compagne

Que toi

Longue vie devant nous

Je t'aime

17:29 Publié dans Famille | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, souvenirs

Une journée à la colonie pénitenciaire

Une journée à la colonie pénitentiaire pour adolescent de Neve

Le 06 décembre 1999

Russie

              Quand le jour s'est levé sur la colonie nous étions au chaud dans le bureau du directeur. Au dehors, le site était cristallisé par le givre. Le camion garé depuis la veille devant l'entrée du bâtiment suscitait l'intérêt de tous, et brisait déjà quelque peu l'inertie installée avec l'hiver. Car ici, que peut-il se passer ? La colonie est "posée" sur une colline, à l'écart de la petite ville de Nevel. Presque un bastion isolé, un poste militaire aux confins d'un territoire désertique. Autour, c'est vide !

 

            Le directeur, un nouveau, était anxieux, inquiet de recevoir une délégation de l'Ambassade de France. Enfin , je ne sais quel raison lui fit décider, soudain, qu'il fallait visiter les lieux. Il y a l'extérieur et l'intérieur. Là, comme presque partout en Russie, les installations sont en briques et paraissent plus anciennes qu'elles ne le sont. L'extérieur, c' est le lieu de travail du personnel, c'est la chaufferie qui fonctionne au charbon, c'est l'entrepôt et c'est l'immeuble pour les familles du personnel administratif et des gardiens. Je ne peux m'empêcher de penser que les enfants du personnel vivent aussi un peu en prison. L'intérieur, c'est une grande enceinte avec un premier mur couvert de barbelés et une clôture de barbelé à 5 mètres de distance. Pour entrer, il faut franchir un sas avec des doubles portes.

            Notre visite commença par le petit bâtiment de l'infirmerie. Les quelques malades présents se mirent au garde-à-vous. Ils attendaient, assis sur les lits, sans un livre. le médecin parla de quelques cas de tuberculose qu'il ne pouvait soigner sur place. Puis, nous visitâmes l'école. Celle-ci ressemble à toutes les écoles vétustes de province. Au premier étage (à la russe) une équipe lavait le sol à genoux, serpillière à la main. Un adolescent détenu chargé de l'escalier se présenta à nous par les chaussures : sur celles-ci, nom et numéro de matricule étaient peints en blanc. Les professeurs sont des femmes motivées et chaleureuses et elles enseignent le même programme permettant de recevoir le diplôme de fin d'études secondaires. Pour aider à la réinsertion, rien n'est inscrit sur ce document quant à la peine purgé par l'adolescent. Certains "élèves" se souvenaient de la mission précédente. Beaucoup sont emprisonnés pour vols avec récidives...2, 3, 5 ans et même 9 ans pour un jeune d'une quinzaine d'année. Pour une telle peine, il ne s'agit plus de vol. Inutile de poser la question. L'histoire douloureuse de chacun pourrait se lire dans les yeux, sur le corps. Les crânes rasés permettent la lecture des coups reçus dans leur vie d'avant l'emprisonnement. Certains sont visiblement mieux ici que dans leur famille. Ils mangent à leur faim et apprennent à lire et à écrire.

            Ensuite, nous devions visiter les deux immeubles, identiques dans leur conception, où sont situés les chambres, les sanitaires et les salles de loisir. Les jeunes sont par chambrées de 30. L'espace est tellement limitée qu'il ne peut y avoir de table de chevet entre les lits. Pas d'armoire personnelle. Une pièce est équipée de grandes tringles pour y suspendre les effets civils. La télévision est présente dans de grandes salles munies de bancs. Une petite pièce où trône un samovar permet la pause thé ou café. "Les petits sachets de café et de soupe emballés par nos soins seront utiles" dit Frédérique. Je me dis aussi que les quelques livres en russe que j'ai apportés iront enrichir et renouveler le choix dans la petite bibliothèque.

            Sachez que les détenus fabriquent eux-mêmes, quotidiennement, 300 pains et participent à la cuisine collective. Un autre grand bâtiment est consacré à la formation professionnelle. Initiation à la mécanique, plomberie rudimentaire, travail du métal pour fabriquer des outils de jardinage, cordonnerie afin réparer les chaussures défaillantes.

En ce qui concerne la livraison des colis, voici ce que je peux en dire car cela s'est déroulé très vite :

 

            Ils marchèrent au pas et en cadence jusqu'à l'école. Ils se rangèrent, groupe par groupe dans le hall, sous l'oeil vigilant des gardiens. Nous distribuâmes à chacun un colis, non sans avoir précisé que malgré les différentes tailles le contenu était le même. Tout se passa très vite, mais je lisais dans les regards et dans les réactions des jeunes et des gardiens que notre opération apportait, sinon du bonheur, au moins du réconfort en cette fin d'année. J'ajouterais, pour terminer, que les jeunes semblaient correctement traités par des gardiens qui se comportaient humainement.

Irkoutsk

Pour faire passer les examens du DALF, je suis allé à Irkoutsk. J'ai logé à l'obchéjitié de l'Académie d'Economie, dans la chambre luxe...enfin, presque luxe.

Un soir, dans un café-restaurant où la patronne était aimable comme une porte de prison et la carte inutile puisqu'il n'y avait pas la moitié de ce que je voulais consommer, j'ai écrit ceci :

 

            Pourquoi les femmes d'Irkoutsk, y compris les jeunes, portent-elles des chapeaux de fourrure d'un autre âge, d'un autre temps, d'une autre époque, à mes yeux. Des chapeaux en forme de gros mollusques des mers chaudes, en forme de coquille d'escargot géant d'un monde perdu. Des mollusques en fourrure dont seule la tête serait visible. Dans "Mollusque" j'entends "molle" et tout cet ensemble mou répondrait au téléphone portable, dans la rue.

            Pourquoi est-ce que je dis que la province c'est sympathique? Il y a des restaurants à moitié vides, avec des duos, des trios de femmes seules sans homme. Il y a des faciès mongoloïdes, aux cheveux gras, affaissés par la servitude. Où est la fierté des cavaliers des steppes? Celle du chasseur Bouriate, du pisteur Nanaï ? Il y a des serveuses abruties et incultes qui ne voient pas plus loin qu'un verre de bière, et servant au son d'une musique trop forte et informe. Et toutes ces étudiantes qui déambulent dans les couloirs d'une Université linguistique sans vie?

            La sortie au Baïkal était encore pour moi l'occasion de vivre un rêve : marcher sur le lac gelé. Presque un kilomètre sur la glace. Le lac est comme une batterie qui nous délivre de l'énergie, c'est fabuleux. On s'éloigne de la berge, pour contempler la terre ferme il faut marcher sur l'eau. Celle-ci est gelée, certes, mais on marche sur l'eau. Cette énergie nous allège, nous revigore. Par la suite, la maison de repos avec le sauna et le dîner "très arrosé" est très sympathique. Mais, je rentre au foyer dans un état lamentable. Je vomis toute la nuit et je me rends à l'aéroport dans un  état délabré.

 

J'aurai eu ce privilège de me baigner dans l'eau du Baïkal.

 

C'est ainsi que j'aime la Russie

Dans le bain

medium_Namesti_Miru.jpgEcrit à Prague en 2005

Je le sens

Pour mon bien

Je reviens dans le bain

Les larmes coulent

Salées, filtrées dans l'intra-utérin

Tout explose de lumière

Tout m'expose au sommeil

Un rien est une barrière

J'ai besoin de tendresse

Un rien me blesse

Tout m'agresse

Une renaissance

Te retrouver sans cesse

Te chercher

Tout petit

Dans un lourd sommeil de Plomb

Je m'abandonne.

 

17:25 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)